Les enjeux des protège-dents connectés dans le rugby
Le monde du rugby évolue constamment, notamment avec l’intégration de nouvelles technologies. Parmi les innovations récentes, on trouve les protège-dents connectés, qui visent à améliorer la santé des joueurs en récoltant des données précieuses. L’un des ouvreurs de Clermont, l’Argentin de 38 ans, Urdapilleta, a partagé son expérience de cette nouveauté.
Un changement de confort pour les joueurs
Urdapilleta a porté un protège-dents connecté depuis le début de la saison. Selon lui, les joueurs expriment souvent leur mécontentement face à ces nouvelles normes, en évoquant le confort. « Que reprochent les joueurs aux protège-dents certifiés par World Rugby ? C’est sûr qu’ils sont moins confortables : ils sont plus épais, moins souples que le modèle non connecté que j’utilisais avant », explique-t-il. Cependant, il souligne que bien qu’il y ait une gêne initiale, on finit par s’habituer à ce changement après plusieurs séances d’entraînement.
La nécessité de protéger la santé des joueurs
Urdapilleta souligne l’importance de ces dispositifs, déclarant : « Il y a une vie après le rugby et tout ce qui peut servir à protéger la santé des joueurs doit être essayé ». Les règles imposent désormais aux joueurs de porter ces protège-dents, ce qui est crucial lors de situations de choc sur le terrain. Pour lui, la collecte de données pourrait aider à réduire les conséquences des blessures à la tête, rendant son utilisation, malgré l’inconfort, justifiée.
Une réaction variée parmi les joueurs
Malgré la compréhension d’Urdapilleta, tous les joueurs ne s’accordent pas avec son point de vue. Il reconnaît que de nombreux collègues trouvent la technologie gênante et regrettent d’être contraints de l’utiliser. « Il y a des joueurs qui râlent, et même beaucoup ! », avoue-t-il. Historiquement, cette résistance à l’innovation a déjà eu lieu dans le passé, comme avec l’introduction des boîtiers GPS lors des entraînements.
Une évolution inévitable
Urdapilleta conclut en soulignant que l’adaptation aux nouvelles technologies est un processus normal dans le sport. « C’est un peu toujours comme ça quand il y a des nouveautés », dit-il, faisant référence aux évolutions précédentes que les joueurs ont dû accepter. Ces ajustements témoignent d’un paysage sportif qui s’adapte pour assurer un meilleur bien-être et safety des athlètes.
Face aux défis que représentent ces changements, l’optimisme peut être de mise. L’adoption de technologies visant à protéger la santé des joueurs pourrait non seulement améliorer leur performance, mais également leur qualité de vie après leur carrière de rugby. Cela ouvre la voie à un avenir où le sport et la technologie coexistent harmonieusement.
